"Don Juan" est un roman d'aventures historiques de style « cape et épée » écrit par Michel Zévaco en 1916. "Don Juan" est un des chefs-d'oeuvre les plus lus au Monde.Après la signature du traité de paix entre François 1er et Charles Quint, en 1538, la ville de Gand s'est rebellée. Afin de briser cette révolte, Charles Quint est obligé de passer avec ses troupes à travers la France. C'est pourquoi il envoie à la cour de François 1er, son ambassadeur secret, don Sanche d'Ulloa. Ce dernier réussit sa mission, mais pendant son absence, un affreux malheur s'est abattu sur sa famille. Sa fille, Reyna-Christa, n'a pu résister à don Juan Tenorio, gentilhomme qui, bien que marié à dona Silvia, l'a séduite. Pour éviter le déshonneur et la honte, elle s'est laissée mourir. Léonor, sa soeur, part alors à la recherche de son père, poursuivie à son tour par Don Juan, ébloui par sa beauté...
Rome ! L’antique capitale du monde civilisé dormait, appesantie en une morne tristesse.Une sorte de terreur mystérieuse et profonde glaçait la superbe cité jusque dans ses moelles. Rome se taisait, Rome priait, Rome étouffait.Là où la voix puissante de Cicéron avait fait retentir la tribune d’un Forum tumultueux, psalmodiaient des voix sinistres. Là où les Gracchus avaient combattu pour la liberté, pesait de tout son poids le sombre et farouche despotisme de Rodrigue Borgia.Et Rodrigue Borgia n’était qu’une personne dans la trinité menaçante qui régnait sur la Ville des Villes. Rodrigue avait un fils qui, plus que lui, représentait la Violence, et une fille qui, mieux que lui, symbolisait la Ruse !Le fils s’appelait César. La fille s’appelait Lucrèce...
Lumineuse et claire, cet après-midi d’octobre 1744 semblait une fête du ciel, avec ses vols d’oiseaux au long des haies, ses légers nuages blancs voguant dans l’immensité bleuâtre, son joli poudroiement de rayons d’or dans l’air pur où se balançaient des parfums et des frissons d’automne.Sur le chemin de mousses et de feuilles qui allait de l’Ermitage à Versailles, – des humbles chaumières au majestueux colosse de pierre, – un cavalier s’en venait au petit pas, rênes flottantes au caprice de son alezan nerveux et souple.
Une claire et tiède matinée d’automne en l’an 1536. Sous un ciel d’un léger bleu satiné, le vieux Paris de François Ier respire la joie de vivre. Place de Grève, c’est toute la pétillante gaieté d’un joli dimanche, c’est Paris qui s’étire au soleil, et rit... et pourtant, là, sur cette place, dans cette lumière, entre deux gibets, se dresse une chose hideuse : un bûcher.Pour qui ce bûcher ? Pour qui ces gibets ? La foule insoucieuse va le savoir peut-être, car voici sur son destrier, le héraut royal qui déplie un parchemin, et, d’une voix forte, proclame :« – De par le Roi !... Nous, Jérôme Gerlaine, héraut royal juré, mandaté par monseigneur de Croixmart, grand juge prévôtal, faisons savoir à tous ici présents :« Par la volonté royale, ledit baron Gerbaut, seigneur de Croixmart, devra rechercher, saisir et exécuter sommairement, tous sorciers, sorcières, devins, démoniaques et agents de Satan qui infestent la capitale du royaume.
Le nom de Michel Zévaco s’associe tout naturellement au roman d’aventures et à celui du roman historique. Paru en 1907, "Nostradamus" occupe une place singulière dans le parcours de l’écrivain car il est présenté comme une biographie imaginaire. À la fois qu’il révèle le goût de l’auteur pour les faits parapsychiques et sa curiosité pour la science, ce roman parachève une tendance inaugurée dans des ouvrages antérieurs où, afin de recréer une situation de mystère, Zévaco avait recours à des personnages tels que le sorcier ou l’alchimiste. Telle confluence mène à considérer par quel biais vont converger l’aspect biographique –donc ancré dans la réalité- et le fantastique, exigé par la condition du personnage éponyme.
La Réforme est inséparable de la Renaissance ; elle fut une révolution à la fois politique et religieuse. Prêchée en France par Calvin dès 1534, la Réforme provoqua, entre catholiques et protestants, une longue série de guerres.Déjà sous François Ier et Henri II, des persécutions avaient été dirigées contre les non-catholiques : extermination des Vaudois, supplices d’Étienne Dolet et d’Anne du Bourg.Mais, sous François II, la lutte ouverte éclata. Marié à Marie Stuart, nièce de François de Guise et du cardinal de Lorraine, François II est peu aimé de sa mère, Catherine de Médicis. Elle lui préfère son fils cadet, Henri – futur Henri III. À tout prix, elle veut écarter François II du trône et, pour servir ses sombres desseins, la reine mère n’hésite pas à s’entourer de bretteurs sans scrupules, dont le baron de Rospignac est le chef.
À peu près vers l’heure où ces choses se passaient dans la maison des quinconces, c’est-à-dire vers quatre heures du matin, c’était le moment où, dans la mystérieuse maison de la ruelle aux Réservoirs, le comte du Barry songeait au meurtre du chevalier d’Assas.Ainsi, tandis que la femme, dans cette étrange association, déployait toutes ses ruses et faisait des miracles pour conquérir les sens et peut-être le cœur du roi, l’homme s’apprêtait à tuer !...Dans le début de cette soirée, lorsque la nuit venait de tomber, un homme soigneusement enveloppé de son manteau entrait dans la ruelle aux Réservoirs.
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